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Yasuo Fukuda
Yasuo Fukuda (福田 康夫, Fukuda Yasuo?), né le 16 juillet 1936 à Takasaki, ville de la Préfecture de Gunma, est un homme politique japonais. Président du Parti libéral démocrate (PLD) depuis le 23 septembre 2007, il est le Premier ministre du Japon depuis le 25 septembre 2007.

Biographie

Origines, formation et carrière professionnelle

Il est né à Takasaki dans la préfecture de Gunma d'où est originaire sa famille. Il est le fils aîné de l'ancien premier ministre Takeo Fukuda (1976-1978). Il grandit dans l'arrondissement Tokyoïte de Setagaya où ses parents résident, son père étant alors un haut-fonctionnaire du ministère des Finances. Il fréquente alors notamment le très réputé établissement secondaire privé pour garçons d'Azabu. Il sort diplômé en sciences économiques de l'Université Waseda en 1959. Il devient alors l'un de ces salarymen typiques de la population active japonaise en travaillant jusqu'à l'âge de 40 dans le grand groupe pétrolier japonais Maruzen Petroleum, dont deux années aux États-Unis de 1962 à 1964. Il y monte petit à petit les échelons jusqu'à devenir chef de section.

Lorsque son père devient Premier ministre en 1976, il devient son secrétaire particulier, aux côtés notamment de Jun'ichirō Koizumi, et le reste jusqu'à son départ du pouvoir en 1978. Il retourne ensuite dans le privé, et est ainsi, de 1978 à 1986, directeur de l'institut Kinzai qui gère des affaires financières puis son administrateur de 1986 à 1989.

Carrière politique

Yasuo Fukuda entre plutôt tardivement en politique, à 54 ans. Il est élu pour la première fois à la Diète en 1990 sous l'étiquette du parti au pouvoir (PLD) lors de la retraite politique de son père, dans le 3e district de Gunma puis, à partir de la réforme de la carte électorale de 1996, dans le 4e qui comprend notamment sa ville natale de Takasaki.

Au sein du PLD, il est membre du Seiwa Seisaku Kenkyūkai (清和政策研究会, Seiwa Seisaku Kenkyūkai?) ou « Conseil pour la nouvelle politique Seiwa », la plus importante des factions internes au parti, fondée en 1979 par son père et actuellement connue sous le nom de « faction Machimura » car dominée depuis 2006 par Nobutaka Machimura après l'avoir été entre 1998 et 2006 par Yoshirō Mori. Toutefois, comme le veut la tradition, suite à son élection à la tête du parti en 2007 il ne fait désormais plus membre de cette faction.

Secrétaire général du Cabinet (2000-2004) et éminence grise de Jun'ichirō Koizumi

Il occupe la fonction de Secrétaire général du Cabinet, une fonction ministérielle ayant rang de ministre d'État qui consiste à la fois à diriger les services administratifs du gouvernement ainsi que sa communication et son service de presse, et donc à en être le porte-parole, du 27 octobre 2000 au 7 mai 2004 sous les premiers ministres Yoshirō Mori et Jun'ichirō Koizumi. Il sera également ministre d'État en charge de l'Égalité des sexes du 6 janvier 2001 au 7 mai 2004.

Dans ce poste clé mais aux attributions mal définies, Yasuo Fukuda fait alors figure d'éminence grise du Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, dont le mentor en politique n'était autre que le père de Fukuda, et intervient en sous main aussi bien en politique intérieure que dans les dossiers diplomatiques, à un tel point qu'il est alors surnommé le « ministre des Affaires étrangères de l'ombre » (影の外務大臣, Kage no Gaimu Daijin?). Il se fait alors remarquer pour son sens du consensus et tente de réchauffer les relations avec la Chine populaire et la Corée du Sud, mises à mal après les visites du Premier ministre au sanctuaire de Yasukuni. Il avait toutefois lui-même créé un véritable lever de boucliers aussi bien au Japon que dans ces deux pays lorsqu'il avait déclaré que « en fonction de la situation mondiale, des circonstances et de l'opinion publique, le Japon pourrait être amené à posséder des armes nucléaires ». Il avait du alors retirer rapidement ses propos.

Il dut démissionner le 7 mai 2004 après avoir reconnu qu'il avait négligé, de manière non délibérée, de faire certains paiements obligatoires au système de retraite nationale, pour une durée correspondant à 37 mois entre février 1990 et septembre 1992 puis d'août à décembre 1995. Ce scandale, qui touchait alors également neuf autres membres du Cabinet (dont 2 qui refusèrent alors de démissionner), intervint au moment où le gouvernement tentait justement de rassurer les contribuables vis-à-vis d'un système de pension de plus en plus critiqué du fait du vieillissement de la population. Il reste toutefois à ce jour le secrétaire général du cabinet à être resté le plus longtemps en charge.

La conquête lente et tardive du PLD

À la fin du mandat de Koizumi il fait partie des favoris pour lui succéder à la tête du PLD et du gouvernement. Mais il ne se présente pas face au futur premier ministre Shinzō Abe – il est vrai, soutenu par Koizumi lui-même. Il se fera entendre ensuite sur son désaccord par rapport aux visites controversées du premier ministre au sanctuaire de Yasukuni.

Cependant, le 15 septembre 2007, Fukuda déclare sa candidature à l'élection du chef du Parti libéral démocrate, après la démission de l'ancien premier ministre Shinzō Abe, en raison de scandales politiques à répétition. Le PLD étant majoritaire à la chambre basse, le nouveau président du parti est alors assuré de devenir le nouveau premier ministre du Japon.

Il est soutenu par les ministres des Finances et des Affaires étrangères sortant, respectivement Fukushiro Nukaga et Nobutaka Machimura, deux figures importantes dans le jeu des factions internes au parti, ainsi que par Jun'ichirō Koizumi et bat le nationaliste et populiste Tarō Asō (qui cependant est minoritaire dans son propre camp) et devient le 23 septembre président du PLD, par 330 voix contre 197. Son élection est alors vu comme le retour à une façon plus traditionnelle de faire de la politique au Japon, à savoir une politique consensuelle et modérée entre les différentes factions, par opposition aux chefs charismatiques et populistes qui avaient réussi à s'en affranchir, à l'instar de Jun'ichirō Koizumi puis Shinzō Abe.

Premier ministre du Japon (2007-)

Fukuda est élu par 338 voix contre 117 par la chambre basse, où son parti a à lui-seul la majorité absolue depuis les élections législatives de 2005, le 25 septembre 2007 au poste de premier ministre alors que dans le même temps le chef du Parti démocrate du Japon (opposition de centre-gauche) Ichirō Ozawa est élu à la chambre haute par 133 voix contre 106.

Cependant, selon la Constitution du Japon, la Chambre des représentants a alors la priorité sur celle des Conseillers, et Yasuo Fukuda devient le 58e premier ministre du Japon (il s'agit du 91e mandat de Premier ministre) et présente son gouvernement le même jour.

Politique étrangère
Yasuo Fukuda s'est fait élire sur un programme de réchauffement des relations diplomatiques avec la Chine populaire et la Corée du Sud afin de défendre la place du Japon dans la région Asie-Pacifique. Il annonce ainsi dès le départ qu'il ne se rendra jamais au sanctuaire de Yasukuni. Ainsi, en avril 2008 les dirigeants sud-coréens et japonais décide de coopérer afin de faire face au programme nucléaire nord-coréen. Il reçoit également, pour la seconde fois depuis 1949 et la première fois depuis 1998, le président de la république populaire de Chine, à savoir Hu Jintao, en visite officielle au Japon. Pour la question tibétaine, s'il a admis qu'il s'agissait d'un « problème international » et que la Chine en était « la principale responsable », il s'est pour l'instant refuser à parler de boycott de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

Il s'est également rapproché de la Russie, envisageant même l'ouverture de négociations en vue de la signature d'un traité de paix qui règlerait notamment le différent territorial entre les deux pays au sujet des îles Kouriles, prises par l'Armée rouge en 1945 mais dont l'incorporation à la Russie a toujours été contestée depuis par le Japon.

S'il a maintenu la ligne traditionnelle pro-américaine de la diplomatie japonaise, il est toutefois l'un des premiers dirigeants de ce pays à s'être montré sceptique sur la manière dont est conduite par Washington de « la guerre contre le terrorisme » en raison des effets collatéraux sur les populations civiles qu’elle provoque.

Sinon, chargé d'organiser le sommet 2008 du G8, qui se tiendra du 7 au 9 juillet à Tōyako sur l'île d'Hokkaidō. Il a fait alors du réchauffement climatique l'une de ses priorités dans le cadre de cette présidence et veut ainsi établir de nouveaux objectifs de réduction des gaz à effets de serre après la conclusion du Protocole de Kyōto qui doit aboutir en 2012.

Politique intérieure
Le mandat de Yasuo Fukuda correspond à l'aboutissement de certaines réformes engagées sous ceux de Jun'ichirō Koizumi ou Shinzō Abe, notamment la privatisation de la poste qui est finalisée avec la création le 1er octobre 2007 de la Japan Post Holdings. La réforme du système éducatif, initiée en 2006, connaît également une avancée importante puisque le Conseil pour une refonte du système éducatif a remis son rapport définitif le 31 janvier 2008.

Mais le nouveau gouvernement a également pris des décisions visant à réduire les inégalités que ses opposants disent être nées des réformes néo-libérales de Koizumi. Il a ainsi pris des mesures visant à défendre la sécurité et le pouvoir d'achat des consommateurs, comme le renforcement des normes antisismiques ou des contrôles sur les sociétés de crédit à la consommation.

Blocage institutionnel et impopularité
Du fait du contrôle par l'opposition de la Chambre des Conseillers, tous les projets de loi étant alors systématiquement adopté par la Chambre des représentants puis rejeté par la Chambre des conseillers, poussant alors le gouvernement soit à retirer le texte soit à le faire passer en force en le faisant voter une nouvelle et dernière fois par la Chambre basse. Ce fut le cas notamment pour la loi autorisant la reprise du ravitaillement dans l'Océan Indien des forces navales d'auto-défense japonaises engagées dans le cadre du conflit irakien depuis 2003. Mais cela se traduit également par la mise entre parenthèse de réformes importantes et attendues, comme celle du système de retraite ou la prise de mesures afin de limiter l'endettement de l'État.

À ce que le gouvernement qualifie d'obstruction de la part de l'opposition s'ajoute également un manque de recherche du consensus avec cette dernière de la part de la majorité. Ainsi, lorsque la chambre haute refuse le candidat proposé par le Cabinet pour devenir le nouveau gouverneur de la Banque du Japon en raison de son appartenance au ministère des Finances, le gouvernement réplique en avançant un autre nom mais lui aussi issu de ce département ministériel. Il s'en suit donc une paralysie, entraînant une remise en cause dans leurs propres camps aussi bien du Premier ministre et du leader de l'opposition Ichirō Ozawa (lui-même partisan d'un gouvernement de grande-coalition avec l'actuelle majorité). En effet, certains caciques du PLD souhaiteraient changer de leader avant les élections générales de 2009 tandis que le PDJ appelle quant-à-lui à la tenue d'élections anticipées.

De plus, le gouvernement de Yasuo Fukuda a du faire face à plusieurs scandales dont le plus important reste celui causé par la collision, le 19 février 2008, entre un destroyer de la marine japonaise, l'Atago, récemment armé et mis en service, et un bateau de pêche dont les membres d'équipage, un père et son fils, n'ont pas été retrouvés. La mauvaise gestion de cette affaire par le ministère de la Défense et surtout ses nombreuses déclarations contradictoires pour se justifier ont poussé alors l'opposition à appeler le ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, à démissionner.

Tout cela a rendu le gouvernement et Yasuo Fukuda, dont on critique surtout le manque de charisme, assez impopulaire. Si son taux de satisfaction dans l'opinion publique passe sous la barre des 50 % assez tardivement, à savoir seulement fin mars lors qu'un sondage de l'agence Kyodo le crédite alors de 50,6 % d'insatisfaits, elle a chuté rapidement et tourne aujourd'hui autour des 30 %.

Opinion et controverses

Contrairement aux précédents premiers ministres Koizumi et Abe et à son rival le nationaliste Tarō Asō, Yasuao Fukuda fait parti des « modérés » de son parti. Il refusera de se rendre au controversé sanctuaire de Yasukuni (où sont enterrés des criminels de guerre) et adopte une ligne plus souple, de conciliation avec la Corée du Sud et la République populaire de Chine.,

Il est plutôt considéré comme un « homme de l'ombre » dans le milieu politique, travaillant dans les coulisses du pouvoir refusant la médiatisation, ainsi il est moins connu du grand public ou des médias que son rival Aso. Il aurait d'ailleurs déclaré dans la grande salle des correspondants étrangers, alors qu'il menait campagne : « Il y a une semaine je n'aurais jamais cru que je me retrouverais ici ».

Il est aussi connu pour s'être attiré les foudres des députées femmes en déclarant de façon informelle aux journalistes, alors qu'il était secrétaire général du gouvernement, que « certaines femmes cherchaient à se faire violer en s'habillant de manière provocante».

Famille

Il a épousé en 1966 Kiyoko Mine (嶺貴 代子, Mine Kiyoko?). Née en 1944 à Tōkyō, elle a étudié la psychologie à l'Université Keiō et a été un temps Hôtesse de l'air. Elle est la fille de l'homme d'affaires Komao Mine mais surtout, par sa mère Yoshiko Sakurauchi, elle est la petite-fille de l'homme politique Yukio Sakurauchi (qui fut membre de la Chambre des représentants pour un district de la préfecture de Shimane et qui fut ministre des Finances avant la guerre), la nièce de Kimio Sakurauchi (ancien président de la Chugoku Electric Power Company Inc.) et de Yoshio Sakurauchi (qui fut président de la Chambre des représentants du 27 février 1990 au 18 juin 1993).

Son fils, Tatsuo Fukuda (福田 達夫, Fukuda Tatsuo?), est également son secrétaire particulier, ce qui laisse à penser qu'il s'engagera à son tour plus tard dans une carrière politique.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Notes

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